Les sous-sols aménagés en logements, autrefois une solution populaire pour maximiser l’espace urbain, sont désormais bannis dans certaines nouvelles constructions à Montréal et dans d’autres secteurs du Québec. Cette réglementation vise à assurer la sécurité des habitants et à améliorer la qualité de vie dans les nouveaux développements résidentiels.

  • Pourquoi cette décision ? 

Plusieurs facteurs ont poussé les autorités municipales à interdire les logements en sous-sol :

  1. Sécurité : Les inondations et les problèmes liés aux intempéries rendent les sous-sols vulnérables, surtout dans les zones inondables. Les occupants de ces logements sont souvent exposés à des risques accrus, notamment lors de fortes pluies ou de crues soudaines.
  2. Qualité de vie : Les appartements au sous-sol offrent généralement une faible luminosité naturelle, un facteur qui peut affecter la santé mentale des occupants sur le long terme. De plus, ces espaces sont souvent mal aérés et peuvent devenir des zones propices à la moisissure et à l’humidité.
  3. Urbanisme et modernisation : Cette interdiction est également un choix en faveur d’une urbanisation plus durable. Les nouvelles constructions sans sous-sols permettent d’encourager une meilleure utilisation des espaces, plus fonctionnelle et respectueuse de l’environnement.
  • Secteurs concernés : 

À Montréal, plusieurs quartiers sont désormais soumis à cette réglementation stricte, principalement ceux situés dans des zones à risque d’inondation ou avec une densité élevée. De plus, certaines villes périphériques adoptent progressivement ces nouvelles normes pour garantir une meilleure sécurité dans les constructions résidentielles futures.

  • Quels impacts pour les propriétaires et promoteurs immobiliers ?

Cette mesure peut affecter les coûts et les stratégies de construction. Pour les promoteurs, il s’agit de repenser la disposition des logements pour maximiser l’espace sans recourir aux sous-sols. Les propriétaires de bâtiments existants avec des logements en sous-sol doivent s’assurer que leurs installations respectent les normes de sécurité actuelles, notamment en matière d’imperméabilisation et de ventilation.

  • Un choix pour l’avenir : 

L’interdiction des logements en sous-sol dans certaines nouvelles constructions s’inscrit dans une vision à long terme pour des villes plus sécuritaires et plus saines. Bien que cela représente un défi pour certains promoteurs, ces nouvelles normes garantiront une meilleure qualité de vie pour les résidents, tout en protégeant les propriétés contre les aléas climatiques.